À ROCHEFORT du 4 Avril au 19 Aout 2023 Vous pourrez voir une cinquante de représentations d’éléphants dont les plus belles illustrations de l’abécédaire ÉLÉPHANTS de A à Z.
Dans le cadre magnifique de la corderie royale de Rochefort (Charente Maritime) vous découvrirez des croquis des recherches des dessins des croquis des peintures ainsi que des images numériques réalisées avant pendant et après la réalisation de mon album publié au Seuil en octobre 2020 au tout début du deuxième confinement. Cet album fait le tour de tout ce que le mot éléphant peut contenir d’histoires de savoirs et de sens.
Le 22 avril à 10h30 et 14h30 j’animerai des ateliers ouvert à toutes et tous, nous utiliserons la technique du monotype pour réaliser des portraits d’éléphants.
Les 25 et 26 mai j’y rencontrerai des classes
Le 27 mai après midi lors d’une rencontre tout public où j’expliquerai en mode « merveilles du monde » comment j’ai vu de vrais éléphants libres. S’en suivra une séance de dédicaces .
Pour visiter tranquillement l’exposition les autres jours :
SALONS SIGNATURES RENCONTRES ET UNE EXPOSITION SUR PANNEAUX ÉLECTORAUX
Le samedi 23 mars je me trouverai à la bien nommée librairie LES JOURS HEUREUX de Rosny-sous-bois, en Seine Saint-Denis pour une séance de signature. 9 rue du Général Leclerc. 93110 ROSNY SOUS BOIS
Puis du 25 au 29 mars je rencontrerai les enfants des écoles de REIMS dans le cadre du printemps de la lecture.
Le mercredi 27 à la médiathèque de Laon-Zola ( 2 rue de la Neuvilette, Reims) Il y aura un atelier DANS LA PEAU D’UNE BÊTE de 14 H à 16 H, suivi d’une séance de dédicace.
Le samedi 30 mars je serais à la librairie BROSSARD 1 Pl. du Marche, 94320 Thiais, dès 10h du matin pour une séance de dédicaces.
Le 11 avril à Rétaud (17) il y aura la restitution de la mini résidence à l’école primaire sur le thème de l’eau, avec l’exposition à l’intérieur des classes des abécédaires réalisés par les élèves et leurs enseignantes et une exposition en extérieur d’une quarantaine de croquis extraits de mes carnets de croquis. Cette exposition durera jusqu’aux éléctions européennes.
Le 13 avril à 15h à la librairie LA BELLE AVENTURE à Poitiers nous d discuterons et je dédicacerai mes livres. 12/15 rue des grandes Écoles 86000 Poitiers.
Du 23 au 26 mai c’est au salon Époque de Caen que nous pourrons nous rencontrer, et en plus vous aurez l’occasion d’assister à la lecture musicale de Lord Pythagore.
AVEC L’AUTRICE RAPHAELE FRIER ET LE MUSICHIEN RICHARD GÉRARD.
Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? un chien qui pue et qui fait du chantage ! C’est vraiment n’importe quoi !
Et quelle mauvaise ambiance entre le père et son fils ! Le fils est très énervé, le père est en pétard, et le chien tousse…
« Ce livre est comme un pur élan de vie… ce « pourquoi pas » qui fait parfois tant de différence ! Ce livre est drôle, impertinent, vivant et joyeux. Il est donc bienveillant à l’égard des enfants ! »
Lisa Bienvenu
Contactez-moi pour obtenir le dossier technique.
PAPA MON CHIEN ET MOI
C’est un album de Raphael Frier que j’ai illustré et qu‘À pas de loups a publié en 2018.
Extrait de mon Projet d’abécédaire sur les loups qui comme un crapeau attend un baiser qui le transformera en beau et fort ouvrage. Ici B comme BERGER :
C’est un beau métier berger, un très vieux métier que les humains ont inventé il y a en gros 8500 ans, au début de l’air de la pierre polie, le néolithique. Étaient-ils fatigués de courir derrière le gibier ? Étaient-ils devenu tellement bons chasseurs qu’ils avaient consommé tous les grands troupeaux de viande sur pieds (rennes, chevaux, bisons…) où alors le climat en se réchauffant rendait-il possible un autre mode de vie. C’est sûrement une combinaison de ces trois raisons qui fit que certains groupes humains, à plusieurs endroits de la planète plus ou moins à la même époque, commencèrent à domestiquer des espèces, qui depuis le temps sont devenus des chèvres des moutons des vaches principalement, mais aussi des chameaux des lamas des dromadaires et des chevaux. À ce moment de l’histoire les humains vivaient déjà avec des chiens depuis au moins 20 000 ans. L’intelligence étant une qualité de feignant, les humains s’évertuèrent à rendre leurs troupeaux plus faciles à garder, en sélectionnant les animaux les plus dociles, les plus gras, les plus soyeux, les plus robustes, pour satisfaire leurs besoins humains.
Une fois que les animaux ne peuvent plus se nourrir seuls, se protéger seuls, brefs qu’ils ont perdus leur autonomie, leur état sauvage, un contrat étrange lie les humains et leurs cheptels : Je t’assure la sécurité, le gite et le couvert, en échange de ta vie et de ta liberté et de celles de tes enfants. Signe là, bétail… Ah tu ne sais pas écrire, bon, pose ta patte, bien… Oh tu ne sais pas lire, c’est ballot ! Alors écoute : Nous avons le droit moi et mes enfants, de te manger toi et tes enfants, de te faire travailler toi et tes enfants, de t’échanger toi et tes enfants quand nous le voulons et où nous le voulons autant que nous voudrons.
Bon, bien sur, tout ça n’empêche pas les sentiments. Et puis faut pas croire, c’est un sacré boulot que de remplir tout ces ventres. C’est bien du souci que de diriger toutes ces vies.
« Bêêêê… on a rien demandé, nous ! »
Qu’ils soient kirghizes où celtes, les bergers ont toujours développé des solutions pour que leurs troupeaux profitent de l’herbe offerte par la nature malgré la présence de prédateurs. Pour cela ils considéraient leur territoire comme un organisme vivant constitué de terre, roches, points d’eau, arbres, végétations, insectes, oiseaux, rongeurs, herbivores, carnivores. Les bergers ont dût apprendre à inscrire leur activité dans le cycle de leur milieu de vie. Leurs déplacements de pâturage en pâturage afin d’éviter la désertification des prairies en est la preuve la plus évidente. Trouver la bonne taille du troupeau pour qu’il soit humainement possible de le surveiller. Dresser des chiens, en faire des auxiliaires efficaces pour éviter de s’épuiser à courir toute la journée derrière les moutons. Trouver des endroits le plus sûrs pour y passer la nuit à l’abri des prédateurs. Car toutes ses proies sans défenses attirent le loup. La logique du profit maximum tend à éliminer la concurrence. Dans cette perspective à courte vue, les bergers peuvent choisir de supprimer les loups.
Mais on peut voir les choses autrement. Le berger engraisse ses moutons en prélevant une partie de l’organisme vivant qu’est le territoire qu’il s’approprie. Il bénéficie de la dynamique crée par tous les vivants (végétaux et animaux) qui permettent l’existence des pâturages. Et si les prédateurs venaient prélever le prix de toute l’herbe broutée au profit du seul berger ?
Un proverbe roumain dit que dans chaque troupeau il y a une brebis pour l’ours et deux pour les loups.
Heureux contributeur de quatre cailloux (corner-stones !) parmi les 455 dessinés par une bonne soixantaine d’heureuses contributrices, et d’heureux contributeurs pour l’initiative lancée par Olivier Josso Hamel à l’École d’art de La Roche-sur-Yon, en écho à la résidence de Danny Steve sur la thématique du « caillou ». Un chantier participatif qui aura duré de mars à juin 2023. Réalisée par toutes et tous pour toutes et tous, la fresque (750,6 x 388 cm) figure désormais dans l’Atrium du Cyel, 10 rue Salvador Allende, où elle restera installée plusieurs années : n’hésitez pas à aller visiter cette chorale graphique de 455 dessins, qu’Olivier Josso Hamel a eu le grand plaisir à orchestrer.
L’impression et la pose ont été réalisées avec brio par l’Atelier d’Alexandre Legrand : bravo et merci à eux itou !
P.S. texte copié et arrangé sans vergogne ni autorisation chez Alexios Tjoyas, j’espère qu’il me pardonnera… Les photos viennent de chez Olivier Josso Hamel.
Ballast de RERSilex sauvageCoeur excavéVénus des sentiers
Faute de cueillir des nuages je ramasse des cailloux.
Lors du 6° festival Passeurs.ses d’humanité, l’association DIA-LOG invité par les ami.es de la Roya a mis en oeuvre deux de ses dipositifs « Écoute voir » et ici « Parlez moi de vous » où il était question d’Italie, d’identités et donc de frontières. Myriam Drosne converse et je croque. Voici des croquis réalisés le 14 juillet 2023 à Saint-Dalmas-de-Tende. Bientôt vous pourrez entendre le montage sonore.
Une gravure à dix exemplaire pour retourner au Niger, et faire ré-apparaitre la vision fugace d’un éléphant au bord de la rivière Tapoa.
Ça fait longtemps que la gravure me tente, et la rencontre de Laurent Nicolaï m’a permit de vivre cette alchimie, la matérialisation du trait. Eau forte aqua-teinte et pointe sèche m’ont permit de fixer une image très proche de mon ressentit, une image forte calme et bruissante. Cette apparition déja représentée dans ÉLÉPHANTS de A à Z, il a fallut que j’y revienne pour mieux la restituer, sans la béquille des mots.
Noircir le vernis. Photo de Laurent Nicolaï.
Pendant 3 jours d’expérimentations dans les odeurs d’encre de vernis et de résine, j’ai manipulé des matériaux nobles, fait des gestes très anciens, fait et refait les biseaux, passé le brunissoire, appris à rendre le papier amoureux, plumer mes plaques pour faciliter la morsure de l’acide dans le cuivre, vernir, nettoyer décaper, flamer la résine, encrer les plaques, placer le papier, manoeuvrer la presse, pour découvrir ému ou déçu l’image gravée dans les fibres du papier.
l’acide creuse le trait dans le cuivreUne des nombreuses étapes de nettoyage… Photo Laurent Nicolaïl’acide ronge entre les grains de résine cuits pour créer la demi teinte
J’ai passé une quatrième journée à réaliser dix exemplaires de TAPOA, avec l’aide bienveillante et avisée de Laurent Nicolaï.
Les dix exemplaires bien secs Photo Laurent Nicolaï
Les dix gravures tirées sur papier d’édition d’art Hahnemüle 300 grammes d’un élégant format 28×40 cm sont numérotées, titrées et signées de ma main. Elles valent 110€ hors frais de port.
J’en aurai au salon de Clairac les 25 et 26 novembre 2023. Peut être encore à Arcachon les 17 et 18 février 2024, mais rien est moins sur.
Contactez moi directement : marc.daniau@orange.fr
Pas simple de numériser une gravure avec un scanner de bureau, mais l’esprit est là.
DU 20 AU 26 NOVEMBRE AU SALON DE CLAIRAC Vous pourrez voir cette exposition autour de l’album ÉLÉPHANTS de A à Z. Je vous y invite à pister l’éléphant pour le découvrir dans toutes ses dimensions.
Que trouve-t-on dans le mot ÉLÉPHANT ? Que savons-nous de lui ? Comment vit-il ? À quoi sert-il ? Que nous apprend-t-il sur nous, les humains ? C’est à ces questions que l’auteur illustrateur a répondu en concevant ÉLÉPHANTS de A à Z.
Vous y verrez des peintures et des dessins originaux sur bois sur papier ou confectionné à l’ordinateur, des croquis fait sur place, des recherches préparatoires, des portraits d’éléphants célèbres, un philosophe, un cyclope, Alexandre le grand, un piano, le parc du W au Niger, en tout une cinquantaine d’œuvres, en bref ce que j’ai représenté pour partager ma fascination pour ces géants si fragiles.
L’ELEPHANTEXPO c’est 25 cadres 50×50 cm, 8 cadres 40×40 cm, 5 cadres 20×30 cm, 1 cadre de 50×70 cm présentant les plus belles illustrations de l’album ÉLÉPHANTS de A à Z, plus des peintures à l’huile sur bois et carton bois de formats divers 50×70 cm (minimum) plus des recherches, des essais et des carnets de voyages ( de quoi remplir 3 vitrines). L’ELEPHANTEXPO est disponible à la location, modulable en fonction de vos espaces. Contacter moi pour plus d’informations.
S’ARRACHER est mon premier roman pour adolescents, publié aux éditions du rouergue. Vous y croiserez un lycéen suicidaire et sa fidèle mobylette, une biche, du pâté de ragondin et beaucoup trop de chiens…
Madeline Roth, autrice et libraire en Avignon a lu S’ARRACHER, voilà ce qu’elle en dit:
C’est un livre court, nerveux, à l’écriture acérée.
« Recommencer. Comme convalescent, comme après ton appendicite, en cinquième, en gros, à peu près. La même impression de retourner dans la machine à grandir, celle qui t’écrase les bords, mais c’est comme ça, tout le monde y va. »
Un livre aux phrases courtes. Où tout semble prendre la fuite. Comme Lucas au guidon de sa mobylette. Comme la biche traquée par les chasseurs. Il y a des passages en italique, troublants, comme des parenthèses. Qui parle ?
Lucas vient de vivre un drame et on ne sait pas comment il va s’en sortir. Ce livre est le récit de ça : comment faire, comment fuir ? Un très beau roman pour adolescents qui paraitra aux éditions du Rouergue le 6 mars.
Marine Carteron, autrice aussi, l’a lu : Un court roman, un roman course. Car ici tout est en mouvement. Lucas sur sa mobylette qui file vers la mer. La biche dans les bois pour sauver sa vie. Les chiens et les chasseurs pour donner la mort.
Et au bout, une rencontre. Courez l’acheter !
Maxime Massole libraire à Chantelivre a recommandé S’ARRACHER
sur les ondes de FRANCE INTER dans l’émission « Grand bien vous fasse » sur la lecture et les médiathèques.
Lucas, interne au lycée, vient d’apprendre la mort de son père. Ce dernier s’est suicidé sur son lieu de travail. le monde du jeune homme s’effondre, chaque geste devient une lutte, il voudrait fuir mais ne peut pas, le quotidien le rattrape, les gens sont décevants, sa mère est inerte, tout part en vrille. Alors, une idée fuse, une idée folle : s’arracher à sa vie, au lycée, aux autres, partir sur sa mobylette vers la mer, là-bas, avec juste un billet de 10, s’arracher, s’enfuir, pour survivre ou pour mourir, il ne sait pas encore. En parallèle, une biche fuit également, mais pour sa part elle court clairement pour sa survie, pourchassée par des chiens excités et des chasseurs aux armes de foudre. Leurs chemins viendront à se croiser.
J’ai adoré ce récit court, puissant, âpre et vif. Les chapitres alternent entre ce que vit Lucas (écriture à la deuxième personne du singulier) et ce que vit la biche (écriture à la première personne du singulier).
Il est question de fuite, de survie, et d’élan vital viscéral. Dans les yeux de cette biche, enfin et seulement, Lucas verra une raison de vivre qui le sauvera du néant.
J’ai aimé aussi cette ambiance particulière qui, bien que jamais cela ne soit précisé, nous ramène au coeur des année 80. Les prénoms des personnages, la mobylette, le nom des enseignes des magasins, les slogans publicitaires, les groupes de rocks mentionnés, le billet de 10 balles : Comme si l’auteur nous donnait à partager un souvenir, un épisode de sa propre vie d’adolescent, ce qui donne encore plus de véracité à son récit.
Enfin, en amoureuse de la vie sauvage que je suis, j’ai adoré être plongée dans la tête de la biche traquée, tremblant avec elle et vibrant pour son salut, ressentant avec une infinie acuité les relents mortifères des humains et de leurs chiens.
Un beau roman, atypique et percutant, à lire dès 15 ans.
D’autres libraires aussi recommandent S’ARRACHER !
S’ARRACHER est lu et approuvé par la librairie café Le carnet à Spirale :
Lucas, lycéen des années 80, vient de perdre son père, un suicide. Abattu, il décide de sécher les cours et d’aller voir la mer avec sa mobylette. Mais tout ne se passe pas comme prévu. En miroir, une biche tente d’échapper aux chiens et aux chasseurs dans une forêt en bord de route. La vie, la mort, le chagrin, la détresse… Une déferlante d’émotions nous est donnée à lire par un auteur ambitieux à l’écriture incisive, précise, vive. Un très belle découverte !
Chez décitre Bellecour la libraire Dominique Lourignon décerne 5 étoiles à S’ARRACHER et ajoute :
Petit par l’épaisseur, mais d’une intensité exceptionnelle, ce court roman, qui sonne comme un cri de révolte, est construit sur l’alternance de deux points de vue. Celui d’un adolescent en rupture de ban qui décide de fuguer, et celui d’une biche qui essaye désespérément d’échapper aux balles des chasseurs. En commun, un désir profond et urgent « d’ailleurs », car pour l’un comme pour l’autre, l’instant présent est inacceptable. Et puis, durant une fraction de seconde, le choc de la rencontre. D’une écriture directe, efficace, fébrile, (des phrases courtes et nerveuses), l’auteur réussit à happer le lecteur et à lui faire embrasser le destin de ces deux êtres au bord du gouffre. Un texte simple, soigné, prenant, haletant, révoltant, mais aussi généreux, qui se lit d’une traite, et qui , après vous avoir fait redouter le pire, vous laisse le sourire en toute fin.
Et à Decitre Grenoble Camille offre 5 étoiles à mon roman et elle explique :
Pour ceux qui n’aiment pas lire, pour ceux qui adorent lire, pour les jeunes, pour les moins jeunes, un texte court qui mettra tout le monde d’accord.
Une pépite, que dis-je une curiosité littéraire, tout droit venue de chez les éditions du Rouergue, les mots de l’auteur, percutants, saccadés, sans aucun filtre.
Deux destins tourmentés, à bout de souffle, qui se croisent, celle d’une biche traquée par les chiens et les chasseurs, et celui d’un ado en crise qui rêve de s’arracher, de partir, de tout quitter…
C’est, pour l’instant, la proportion de la surface de la terre recouverte par les mers et les océans et c’est aussi le pourcentage d’eau dans notre corps.
À l’occasion d’une résidence de création à l’école primaire de Rétaud sur le thème de l’eau, durant laquelle les élèves et leurs enseignantes ont réalisés des ALBUMS abécédaires sur ce si précieux liquide, je vous invite à une promenade dans mes carnets de croquis. Suivez moi aux bords de l’Atlantique, de la Méditérrannée, de l’Océan Indien, de rivières et de fleuves, aux bords du Niger, au bord de l’Atlantique sud au Gabon et au Bénin.
L’exposition en extérieure sera visible à partir du 11 Avril derrière la mairie de Rétaud 17460 en Charente Maritime. En attendant en voici quelques extraits.
Avril 2015, Choisy-le-Roi, Val de Marne, France. Au bord de la Seine.
Avril 2016. Réserve de la Pendjari, au nord du Bénin. Vers midi il fait presque 50°. Pause déjeuner et sieste au bord de la mare Bari.
Avril 2016, Lac Nokoué au nord de Cotonou, capitale du Bénin. En Pirogue vers la cité lacustre de Ganvié.
Avril 2016, le marché des tissus à Cotonou longe le canal qui relie l’Océan au lac de Nokoué. La berge est un mélange de poussières et de textiles qui ont fait le tour du monde dont plus personne ne veut.
14 juillet 2019. Saint Palais, Charente Maritime, France. Le ciel était lourd et la plage dépeuplée
Juillet 2021, Vallée de la Roya, Alpes Maritimes, France. Huit mois après que la tempête Alex ai dévasté la vallée. Ici ce qu’il reste de deux ponts.
Juin 2022, Saint Pierre, île de la Réunion, France. Ici on dirait un paradis. Ici personne ne se baigne à cause des requins.
SOLO est un album inspiré par une histoire vraie. Il est publié aux éditions Tierry Magnier. Camille Gauthier l’éditrice, trouve qu’il y a une forme de fulgurance et d’énergie communicative qui se dégagent de ce livre beau, franc, touchant.
Je suis tombé sur cette histoire en faisant des recherches sur les loups, et j’ai tout de suite eu envie de la partager. Je la raconte du point de vue de Solo une jeune femelle Lycaon, avec pour boussole une phrase de Jean Christophe Bailly lu dans « le parti pris des animaux ». Seule rescapée de sa meute, elle invente un nouveau mode de vie. Je l’ai illustré à la peinture à l’huile sur du papier glacé, en limitant ma palette. En voici quelques pages, en avant première :
Un nouveau roman publier aux éditions Thierry Magnier dans la collection En voiture Simone… Une histoire de grandes vacances sous canicule dans un lotissement péri-urbain dans lequel Romain Momo et Lila partent à la recherche d’ombres fraiches. Pour les trois enfants commencent alors un été qu’ils n’oublieront jamais. Parution septembre 2024, 96 pages, 12€90.
Couverture illustré par Julien Tran Dinh.Ça commence comme ça
EXTRAIT :
Je l’ai déjà traversé le terrain tête de mort, ben là c’est pareil, sauf que seul, même en chantant «Vipère vipère, ne craint rien, vipère vipère tout va bien », même avec un tuyau de ferraille à la main, le moindre bruit, le moindre mouvement, tout fait peur. Arrivé au bord du bassin vide, l’air est lourd. Je bois. Je descends sans courir. Je touche le fond sans rire. J’en sors en sueur. C’est là que je la vois, là-bas la tache blanche bleue pâle. Ya plus qu’à.
Sauf que pour attacher l’écharpe, Lila était sur les épaules de Momo, et moi je n’ai pas d’escabeau. Pointes des pieds bras tendu je chope les franges. Mais pour défaire le nœud, ç’est pas ça. Je bois de l’eau pour m’hydrater le cerveau. Bingo ! C’est simple, j’escalade le grillage, ya plus qu’à. Je pose le sac à dos. J’agrippe le grillage, je tire sur mes bras j’appuie un pied contre le poteau, lève l’autre jambe. Ça cède, le grillage vrille. Je me retrouve horizontal. Mon pied ripe en l’air. Le fer rouillé scie mes doigts, je lâche et Pof le sol heurte mon coude droit que mon corps écrase. Je crie. J’ai mal. Je me redresse des gros mots plein la bouche, des aiguilles plein le coude. Faut pas que je bouge. Des aboiements hargneux. Diablo ! J’attrape le tuyau de ma main gauche. Diablo approche. Je me mets debout. J’ai mal. J’ai peur.
Le courrier de l’Unesco m’a confié la réalisation du portrait d’Esteban Montejo pour illustré un article sur son témoignage recueillit par l’ethnologue Miguel Barnet.
Illustration définitive, technique mixte : porte-mine et bidouille numérique sur Gimp.
Vous pouvez consulter l’article en cliquant ICI. Profitez en pour découvrir l’ensemble du numéro. L’ esclavage, malheureusement, est toujours une problématique d’actualité.
Dessin de base.Première version de l’illustration.
Le courrier de l’Unesco a choisit de ne jamais représenté de drapeau, chose que j’ignorais, j’ai donc modifié l’illustration.
Un des documents cueillit sur la toile pour nourrir l’illustration.