Menu
Marc Daniau
DESSINATEUR TOUT–TERRAIN
Fermer

S'ARRACHER EN LIBRAIRIE :

S’ARRACHER est mon premier roman pour adolescents, publié aux éditions du rouergue. Vous y croiserez un lycéen suicidaire et sa fidèle mobylette, une biche, du pâté de ragondin et beaucoup trop de chiens…

Pour en lire un extrait cliquez ici.

Un des deux personnages du roman.

Madeline Roth, autrice et libraire en Avignon a lu S’ARRACHER, voilà ce qu’elle en dit:

C’est un livre court, nerveux, à l’écriture acérée.

« Recommencer. Comme convalescent, comme après ton appendicite, en cinquième, en gros, à peu près. La même impression de retourner dans la machine à grandir, celle qui t’écrase les bords, mais c’est comme ça, tout le monde y va. »

Un livre aux phrases courtes. Où tout semble prendre la fuite. Comme Lucas au guidon de sa mobylette. Comme la biche traquée par les chasseurs. Il y a des passages en italique, troublants, comme des parenthèses. Qui parle ?

Lucas vient de vivre un drame et on ne sait pas comment il va s’en sortir. Ce livre est le récit de ça : comment faire, comment fuir ? Un très beau roman pour adolescents qui paraitra aux éditions du Rouergue le 6 mars.

Marine Carteron aussi l’a lu :
Un court roman, un roman course.
Car ici tout est en mouvement.
Lucas sur sa mobylette qui file vers la mer.
La biche dans les bois pour sauver sa vie.
Les chiens et les chasseurs pour donner la mort.

Et au bout, une rencontre. Courez l’acheter !

Maxime Massole libraire à Chantelivre a recommandé S’ARRACHER

dans « Grand bien vous fasse » sur la lecture et les médiathèques.

SUR BABELIO KeroulenBib à écrit ça

Lucas, interne au lycée, vient d’apprendre la mort de son père. Ce dernier s’est suicidé sur son lieu de travail. le monde du jeune homme s’effondre, chaque geste devient une lutte, il voudrait fuir mais ne peut pas, le quotidien le rattrape, les gens sont décevants, sa mère est inerte, tout part en vrille.
Alors, une idée fuse, une idée folle : s’arracher à sa vie, au lycée, aux autres, partir sur sa mobylette vers la mer, là-bas, avec juste un billet de 10, s’arracher, s’enfuir, pour survivre ou pour mourir, il ne sait pas encore.
En parallèle, une biche fuit également, mais pour sa part elle court clairement pour sa survie, pourchassée par des chiens excités et des chasseurs aux armes de foudre.
Leurs chemins viendront à se croiser.

J’ai adoré ce récit court, puissant, âpre et vif. Les chapitres alternent entre ce que vit Lucas (écriture à la deuxième personne du singulier) et ce que vit la biche (écriture à la première personne du singulier).

Il est question de fuite, de survie, et d’élan vital viscéral. Dans les yeux de cette biche, enfin et seulement, Lucas verra une raison de vivre qui le sauvera du néant.

J’ai aimé aussi cette ambiance particulière qui, bien que jamais cela ne soit précisé, nous ramène au coeur des année 80. Les prénoms des personnages, la mobylette, le nom des enseignes des magasins, les slogans publicitaires, les groupes de rocks mentionnés, le billet de 10 balles : Comme si l’auteur nous donnait à partager un souvenir, un épisode de sa propre vie d’adolescent, ce qui donne encore plus de véracité à son récit.

Enfin, en amoureuse de la vie sauvage que je suis, j’ai adoré être plongée dans la tête de la biche traquée, tremblant avec elle et vibrant pour son salut, ressentant avec une infinie acuité les relents mortifères des humains et de leurs chiens.

Un beau roman, atypique et percutant, à lire dès 15 ans.



Actualités / événements Éditions romans