SALONS SIGNATURES RENCONTRES ET UNE EXPOSITION SUR PANNEAUX ÉLECTORAUX
Le samedi 23 mars je me trouverai à la bien nommée librairie LES JOURS HEUREUX de Rosny-sous-bois, en Seine Saint-Denis pour une séance de signature. 9 rue du Général Leclerc. 93110 ROSNY SOUS BOIS
Puis du 25 au 29 mars je rencontrerai les enfants des écoles de REIMS dans le cadre du printemps de la lecture.
Le mercredi 27 à la médiathèque de Laon-Zola ( 2 rue de la Neuvilette, Reims) Il y aura un atelier DANS LA PEAU D’UNE BÊTE de 14 H à 16 H, suivi d’une séance de dédicace.
Le samedi 30 mars je serais à la librairie BROSSARD 1 Pl. du Marche, 94320 Thiais, dès 10h du matin pour une séance de dédicaces.
Le 11 avril à Rétaud (17) il y aura la restitution de la mini résidence à l’école primaire sur le thème de l’eau, avec l’exposition à l’intérieur des classes des abécédaires réalisés par les élèves et leurs enseignantes et une exposition en extérieur d’une quarantaine de croquis extraits de mes carnets de croquis. Cette exposition durera jusqu’aux éléctions européennes.
Le 13 avril à 15h à la librairie LA BELLE AVENTURE à Poitiers nous d discuterons et je dédicacerai mes livres. 12/15 rue des grandes Écoles 86000 Poitiers.
Du 23 au 26 mai c’est au salon Époque de Caen que nous pourrons nous rencontrer, et en plus vous aurez l’occasion d’assister à la lecture musicale de Lord Pythagore.
UN ROMAN POUR LA COLLECTION PETITE POCHE AUX ÉDITIONS THIERRY MAGNIER, PARUTION FÉVRIER 2021 !
EXTRAIT :
Quand ils sortent, tout est neuf, tout brille. Dans les flaques, le ciel est encore plus bleu.
Des gouttes de pluies rondes chutent de feuilles en feuilles, pleines de soleil elles s’éclatent, s’éparpillent entre les brins d’herbe, entre les graviers. Les cailloux resplendissent.
Ils ont faim. Ils glissent, tirés par leurs antennes, alourdis par leurs coquilles. Contractant la semelle de leur ventre gris jaune. Ils sortent du moindre trou, d’entre les pierres, d’entre les racines. Rien ne les arrête. Ils sont lents, obstinés, fragiles. Ils attaquent les feuilles tendres de leurs petites bouches de lapins sans dents.
Et c’est là qu’on les chope avec Titi.
L’AVIS DE JULIA THÉVENOT BLOGUEUSE ET AUTRICE :
Petite Poche c’est une collection extra, peut-être que vous ne la connaissez pas : 💸 des romans 3,90€ car c’est important d’avoir de la littérature accessible 💎 un petit format bijou, qui va dans la poche arrière de ton jean 🌈 des couv simples, colorées, délicates, pour être lues par des petits des moyens des grands sans les gêner jamais 📚 et surtout : une immersion dans la plume d’un auteur en très peu de pages, ce qui donne beaucoup de petites pépites !
Il y a tous les genres, et comme je trouve que c’est important de lire et aimer les romans des éditeurs et auteurs qu’on rejoint dans une collec, voici 5 coups de cœur personnels :
🐌 « Le cimetière des escargots », de Marc Daniau, qui explore avec une violence et poésie mêlées les sentiments d’enfance puissants qu’on a lors d’un été de vacances à la campagne… (Sublime.)
Livre pour enfants : “Lord Pythagore”, un western débridé pour savoir sur qui compter
C’est l’histoire de Pythagore, le cheval qui sait compter. On peut le dire comme ça. C’est aussi l’histoire de Rose, 8 ans, qui se retrouve bientôt « en tutu, pieds nus, perdue au fin fond du Nouveau-Mexique ». On peut le dire comme ça aussi. L’essentiel est de se laisser emporter et c’est facile, tant le texte, les images et le rythme de ce roman illustré sont énergiques et porteurs d’émotions.
En Europe, Pythagore a connu un succès foudroyant, admiré dans toutes les cours, décoré par l’archiduc d’Autriche, anobli par la reine Victoria. Car Lord Pythagore résout aussi bien les soustractions avec retenue que les divisions sans virgule. À tel point que Rose et son père vont lui faire traverser l’Atlantique pour le présenter à l’Amérique. Et c’est là que commence le roman, sous les vociférations de cow-boys avinés à qui on ne la fait pas en matière de chevaux, contraignant le trio à fuir pour se retrouver effectivement dans le désert, en territoire apache, sauvés par une Indienne. « Ses yeux sont malice au milieu d’un visage paysage sculpté au couteau », écrit l’auteur, pour vous donner une idée de l’inventivité de ses mots.
Marc Daniau, fameux auteur illustrateur, joue des codes du western pour construire une histoire à mille lieues des stéréotypes du genre. Une fable savoureuse, racontée au cordeau, rapide, piquante, poétique, passionnante. Un conte de sagesse aussi où l’on découvre que la raison ne fait pas tout, et que l’art d’être attentif aux autres vaut parfois beaucoup mieux que la connaissance, même parfaite, des tables de multiplication.
L’AVIS DE SIMON ROGUET DE LA FAMEUSE LIBRAIRIE M’LIRE À LAVAL :
On connaissait et aimait le Marc Daniau auteur et illustrateur d’albums. Voici donc qu’on découvre et qu’on aime tout autant un Marc Daniau romancier de talent.
Avec « Lord Pythagore le cheval mystère de l’Ouest », il nous invite dans un fabuleux voyage en Amérique à l’époque du Far West… Mais pas du tout en mode western, c’est réellement une aventure humaine que vont vivre nos deux héros dans ce récit. Auréolés de leur succès en Europe, un père et sa fille Rose décident de tenter leur chance aux États-Unis d’Amérique. Ils proposent un spectacle basé sur l’intelligence de leur compagnon Pythagore, un cheval savant qui sait compter et sont certains (enfin surtout le père) que cela va cartonner… mais le succès en Europe ne veut pas dire que le public – un peu rustre – nord américain sera au rendez-vous. Cela peut même devenir un peu dangereux cette histoire. Heureusement la rencontre d’une vieille indienne va leur permettre de sauver leur peau…
Ce texte est un vrai plaisir de lecture. Une formidable aventure dans les grands espaces avec des cowboys pas sympas et de la poussière qui vole sur la plaine… Si ce texte nous permet de découvrir tous les talents d’écriture de Marc Daniau, on retrouve avec un énorme plaisir ses illustrations en noir et blanc à l’énergie folle.
Un roman à conseiller pour les lecteurs autonomes qui peut aussi se lire à voix haute aux plus jeunes…
L’AVIS DE LA MÉDIATHÈQUE et DE LA FÊTE DU LIVRE DE BRON :
Parmi nos lectures pour préparer ce projet commun, Lord Pythagore, le cheval mystère de l’Ouest a retenu l’attention de l’ensemble de notre comité de lecture ! Dans une écriture enlevée et dynamique, nous embarquons au pays des Cowboys : ça sent la poudre des vieux colts, la bière des saloons et le calumet des rites chamaniques et dans cet univers rustique, une invitation à reconnaître la magie dans l’art de regarder les autres ! Humaniste, vivant et plein d’espoir… un vrai bonheur de lecture dans lequel les élèves, les enseignants et le public de la Fête du Livre plongeront, sans aucun doute, avec délice.
Je serais donc à la fête du livre de BRON du 10 au 13 mars 2022 !!!
L’AVIS DE LA PETITE LIBRAIRIE À SOMMIÈRES :
Petit bijou de littérature jeunesse qui allie humour, aventure et philo! Ce petit roman de Marc Daniau est un grand roman pour les petits lecteurs de 9 ans. L’histoire est racontée par Rose qui est partie avec son père dans l’Ouest américain faire un numéro de cirque grâce à Pythagore, un cheval gris qui sait effectuer des calculs. Rose ne sait pas si c’est vrai, mais en tous les cas, ça marche. Jusqu’au jour où elle doit fuir avec son père suite à la provocation d’un gros lourdaud qui se fait appeler « Juge ». C’est grâce à Pythagore qu’ils réussissent à s’échapper mais c’est aussi grâce à un curieux personnage surgi en plein désert qui est prêt à assurer leur protection en échange du « cheval-sorcier »…
C’est un livre excessivement bien écrit, riche en vocabulaire, drôle et émouvant et les illustrations réalisées par l’auteur lui-même sont d’une grande finesse et montrent à quel point l’auteur maîtrise le mouvement, l’expressivité de ses personnages. Bref, c’est le genre d’ouvrages pour la jeunesse qu’on aimerait lire plus souvent! Vive Marc Daniau!!!
S’ARRACHER est mon premier roman pour adolescents, publié aux éditions du rouergue. Vous y croiserez un lycéen suicidaire et sa fidèle mobylette, une biche, du pâté de ragondin et beaucoup trop de chiens…
Madeline Roth, autrice et libraire en Avignon a lu S’ARRACHER, voilà ce qu’elle en dit:
C’est un livre court, nerveux, à l’écriture acérée.
« Recommencer. Comme convalescent, comme après ton appendicite, en cinquième, en gros, à peu près. La même impression de retourner dans la machine à grandir, celle qui t’écrase les bords, mais c’est comme ça, tout le monde y va. »
Un livre aux phrases courtes. Où tout semble prendre la fuite. Comme Lucas au guidon de sa mobylette. Comme la biche traquée par les chasseurs. Il y a des passages en italique, troublants, comme des parenthèses. Qui parle ?
Lucas vient de vivre un drame et on ne sait pas comment il va s’en sortir. Ce livre est le récit de ça : comment faire, comment fuir ? Un très beau roman pour adolescents qui paraitra aux éditions du Rouergue le 6 mars.
Marine Carteron, autrice aussi, l’a lu : Un court roman, un roman course. Car ici tout est en mouvement. Lucas sur sa mobylette qui file vers la mer. La biche dans les bois pour sauver sa vie. Les chiens et les chasseurs pour donner la mort.
Et au bout, une rencontre. Courez l’acheter !
Maxime Massole libraire à Chantelivre a recommandé S’ARRACHER
sur les ondes de FRANCE INTER dans l’émission « Grand bien vous fasse » sur la lecture et les médiathèques.
Lucas, interne au lycée, vient d’apprendre la mort de son père. Ce dernier s’est suicidé sur son lieu de travail. le monde du jeune homme s’effondre, chaque geste devient une lutte, il voudrait fuir mais ne peut pas, le quotidien le rattrape, les gens sont décevants, sa mère est inerte, tout part en vrille. Alors, une idée fuse, une idée folle : s’arracher à sa vie, au lycée, aux autres, partir sur sa mobylette vers la mer, là-bas, avec juste un billet de 10, s’arracher, s’enfuir, pour survivre ou pour mourir, il ne sait pas encore. En parallèle, une biche fuit également, mais pour sa part elle court clairement pour sa survie, pourchassée par des chiens excités et des chasseurs aux armes de foudre. Leurs chemins viendront à se croiser.
J’ai adoré ce récit court, puissant, âpre et vif. Les chapitres alternent entre ce que vit Lucas (écriture à la deuxième personne du singulier) et ce que vit la biche (écriture à la première personne du singulier).
Il est question de fuite, de survie, et d’élan vital viscéral. Dans les yeux de cette biche, enfin et seulement, Lucas verra une raison de vivre qui le sauvera du néant.
J’ai aimé aussi cette ambiance particulière qui, bien que jamais cela ne soit précisé, nous ramène au coeur des année 80. Les prénoms des personnages, la mobylette, le nom des enseignes des magasins, les slogans publicitaires, les groupes de rocks mentionnés, le billet de 10 balles : Comme si l’auteur nous donnait à partager un souvenir, un épisode de sa propre vie d’adolescent, ce qui donne encore plus de véracité à son récit.
Enfin, en amoureuse de la vie sauvage que je suis, j’ai adoré être plongée dans la tête de la biche traquée, tremblant avec elle et vibrant pour son salut, ressentant avec une infinie acuité les relents mortifères des humains et de leurs chiens.
Un beau roman, atypique et percutant, à lire dès 15 ans.
D’autres libraires aussi recommandent S’ARRACHER !
S’ARRACHER est lu et approuvé par la librairie café Le carnet à Spirale :
Lucas, lycéen des années 80, vient de perdre son père, un suicide. Abattu, il décide de sécher les cours et d’aller voir la mer avec sa mobylette. Mais tout ne se passe pas comme prévu. En miroir, une biche tente d’échapper aux chiens et aux chasseurs dans une forêt en bord de route. La vie, la mort, le chagrin, la détresse… Une déferlante d’émotions nous est donnée à lire par un auteur ambitieux à l’écriture incisive, précise, vive. Un très belle découverte !
Chez décitre Bellecour la libraire Dominique Lourignon décerne 5 étoiles à S’ARRACHER et ajoute :
Petit par l’épaisseur, mais d’une intensité exceptionnelle, ce court roman, qui sonne comme un cri de révolte, est construit sur l’alternance de deux points de vue. Celui d’un adolescent en rupture de ban qui décide de fuguer, et celui d’une biche qui essaye désespérément d’échapper aux balles des chasseurs. En commun, un désir profond et urgent « d’ailleurs », car pour l’un comme pour l’autre, l’instant présent est inacceptable. Et puis, durant une fraction de seconde, le choc de la rencontre. D’une écriture directe, efficace, fébrile, (des phrases courtes et nerveuses), l’auteur réussit à happer le lecteur et à lui faire embrasser le destin de ces deux êtres au bord du gouffre. Un texte simple, soigné, prenant, haletant, révoltant, mais aussi généreux, qui se lit d’une traite, et qui , après vous avoir fait redouter le pire, vous laisse le sourire en toute fin.
Et à Decitre Grenoble Camille offre 5 étoiles à mon roman et elle explique :
Pour ceux qui n’aiment pas lire, pour ceux qui adorent lire, pour les jeunes, pour les moins jeunes, un texte court qui mettra tout le monde d’accord.
Une pépite, que dis-je une curiosité littéraire, tout droit venue de chez les éditions du Rouergue, les mots de l’auteur, percutants, saccadés, sans aucun filtre.
Deux destins tourmentés, à bout de souffle, qui se croisent, celle d’une biche traquée par les chiens et les chasseurs, et celui d’un ado en crise qui rêve de s’arracher, de partir, de tout quitter…
Un nouveau roman publier aux éditions Thierry Magnier dans la collection En voiture Simone… Une histoire de grandes vacances sous canicule dans un lotissement péri-urbain dans lequel Romain Momo et Lila partent à la recherche d’ombres fraiches. Pour les trois enfants commencent alors un été qu’ils n’oublieront jamais. Parution septembre 2024, 96 pages, 12€90.
EXTRAIT :
Je l’ai déjà traversé le terrain tête de mort, ben là c’est pareil, sauf que seul, même en chantant «Vipère vipère, ne craint rien, vipère vipère tout va bien », même avec un tuyau de ferraille à la main, le moindre bruit, le moindre mouvement, tout fait peur. Arrivé au bord du bassin vide, l’air est lourd. Je bois. Je descends sans courir. Je touche le fond sans rire. J’en sors en sueur. C’est là que je la vois, là-bas la tache blanche bleue pâle. Ya plus qu’à.
Sauf que pour attacher l’écharpe, Lila était sur les épaules de Momo, et moi je n’ai pas d’escabeau. Pointes des pieds bras tendu je chope les franges. Mais pour défaire le nœud, ç’est pas ça. Je bois de l’eau pour m’hydrater le cerveau. Bingo ! C’est simple, j’escalade le grillage, ya plus qu’à. Je pose le sac à dos. J’agrippe le grillage, je tire sur mes bras j’appuie un pied contre le poteau, lève l’autre jambe. Ça cède, le grillage vrille. Je me retrouve horizontal. Mon pied ripe en l’air. Le fer rouillé scie mes doigts, je lâche et Pof le sol heurte mon coude droit que mon corps écrase. Je crie. J’ai mal. Je me redresse des gros mots plein la bouche, des aiguilles plein le coude. Faut pas que je bouge. Des aboiements hargneux. Diablo ! J’attrape le tuyau de ma main gauche. Diablo approche. Je me mets debout. J’ai mal. J’ai peur.