Grâce au SLPJ et à la COMÉDIE DE REIMS re-découvrez, partagez mon roman « S’ARRACHER » publié aux éditions du Rouergue en 2024.
Dans le cadre de leur Parc d’attractions littéraires, du 25 juin au 2 juillet 2025, le SLPJ propose des lectures audios d’un certain nombre d’ouvrages sur la thématique du Charivari des animaux, en poésie et en fiction. Ici les pages 11 à 15 lues par la comédienne Alice Barbosa :
https://slpj.fr/actions/parc-dattractions-litteraires/lectures-a-ecouter/
Le Centre Dramatique National de Reims, LA COMÉDIE à commandé à la metteuse en scène Noëmie Ksicova un spectacle pour les adolescents. Elle a choisit de porter mon roman S’ARRACHER sur scène, elle explique pourquoi :
« Quand la Comédie de Reims m’a proposé de penser un spectacle pour l’itinérance c’est S’arracher de Marc Daniau qui m’est apparu. Je l’avais lu quelques mois plus tôt, il m’avait happé, habité.
Rêver un spectacle pour l’itinérance c’est penser un spectacle qui ira à la rencontre de celleux qui n’habitent pas habituellement les salles des théâtres. C’est penser une forme qui soit belle, accessible, une histoire qui tienne en haleine et qui s’adresse à toustes. De tous âges, de tous milieux.
S’arracher porte en lui tout ça.
Deux comédien.ne.s. Lucas, la biche.
Une scénographie immersive. De la vidéo, des paysages qui défilent.
Le son aura une place centrale pour proposer une expérience sensorielle indispensable pour accompagner cette histoire
La langue de S’arracher est absolument théâtrale par son adresse et sa rythmique. Je resterai fidèle au texte et à sa structure. »
https://www.lacomediedereims.fr/saison-25-26/sarracher
Le 12 septembre à 15h dans le cadre des Journées Européennes Du Patrimoine, vous pourrez assister à une répétition :
https://www.lacomediedereims.fr/saison-25-26/sarracher-0
Ici l’avis de Gwen de la librairie Sensations à Douai :
S’arracher, c’est le récit d’une souffrance, d’un deuil et d’une colère. Initialement destiné aux grands ados (+14), ce texte en fulgurance transperce le ventre de la peine subie par le narrateur au moment du suicide de son père et illumine d’espoir par la voix (et la voie) d’une biche anthropomorphisée qui fuit la violence et la haine et redonnera à notre héros une ligne de mire en joie à suivre, peut-être, pour continuer à vivre
Même le figaro littéraire dit grand bien de S’ARRACHER :
C’est la nuit, Lucas rentre à la maison. Il est encore « ivre de l’air du centre-ville », dans sa tête résonnent les rires de ses copains. Mais le voilà qui se réveille ; sa rue, d’habitude si tranquille, est pleine de voitures. Que se passe-t-il ? « Des invités ? Un dîner ? Une surprise ? » Une mauvaise. Son père vient de mourir. La famille défile. Les jours aussi. Il a besoin de partir, de fuir. Comme cette biche menacée par des chasseurs. « Ils ont surgi derrière nous. Les chiens, leurs cris, la course, la mort foudre. Fuir tant que battent nos cœurs. » Va-t-elle leur échapper ?
Quel magnifique livre que S’arracher de Marc Daniau ! L’auteur confronte deux récits : le premier, celui de Lucas, écrit à la deuxième personne du singulier. Il est nerveux, révolté, presque scandé. Le second, celui d’une biche, est en italique, aux aguets. « D’un bond à gauche, j’entre dans un jardin, rase un mur, piétine des légumes. (…) Les chiens gagnent du terrain. Mon cœur s’affole. Repartir, mais vers où ? »
D’abord en miroir, ces deux trajectoires vont se croiser. C’est brut, sauvage, oral. « Le grillage s’arrête, goudron, une route un pont, et il est là, désarmé au bord du vide. » Que va-t-il leur arriver ? L’auteur a la prose bondissante, les phrases sont courtes, impétueuses comme s’il courait après les deux indomptables. Pourquoi n’a-t-on pas plus parlé de ce texte cruellement poétique ? Un court roman, d’une grande force sur le deuil, la nature, la condition humaine et animale.
Merci à Alice Develey.